L’Atelier virtuel sur le développement des banques de gènes s’est poursuivi aujourd’hui selon le même format que la première session. Plus de 95 personnes ont participé au dexième jour, examinant les trois autres panels.
Le panel IV a développé le thème « Biodiversité agricole et systèmes alimentaires résilients » en présentant les panélistes suivants : Dr. Reda Rizk, Expert en RGV et biodiversité, Organisation arabe pour le développement agricole ; Mme Rosliza Jajuli, Directrice Adjointe aux Centre de recherche sur l'agrobiodiversité et l'environnement en Malaisie ; Dr. Khalid Amri, Directeur du Centre d’ingénerie génétique et de biotechnologie Khalifa / Chef du département de biologie à l'Université des EAU ; M. Md. Hajiqul Islam, Directeur de recherche à l'Unité de planification et de suivi des aliments aupres du Ministère de l'alimentation du Bangladesh.
Divers orateurs du panel V ont abordé « Les défis de la conservation et du partage des ressources génétiques », dont la liste comprenait le Professeur G.H Sharubutu, Secrétaire Exécutif, Conseil de recherche agricole du Nigéria ; Dr. Shakeel Ahmed Jatoi, Responsable scientifique principal au Centre national de recherche agricole du Pakistan ; Dr. Bonnie Furman, Responsable agricole - Ressources phytogénétiques (Agrobiodiversité) à la FAO ; Professeur Mbarek Ben Naceur, Directeur Général de la Banque nationale de gènes de Tunisie.
Dr. Ayup Iskakov, Vice-Recteur à l'Université nationale kazakhe de l'agriculture du Kazakhstan ; M. Nur Abdi, Directeur, Pratique de l'agriculture mondiale, Infrastructure économique et sociale, BIsD ; Mme Seta Tutundjian, Directrice des programmes à l'ICBA ; Dr Naser B Almarri, Directeur Général du Centre des semences / Secrétaire Général du Comité national pour la gestion des ressources phytogénétiques du Royaume d'Arabie Saoudite ont été presentés dans le panel VI sur le thème « Développer des capacités nationales sur la biodiversité et le rôle des centres d'excellence régionaux ».
Compte tenu des effets néfastes de la pandémie de COVID-19, du changement climatique et de la perte de biodiversité, les participants de l'Atelier ont souligné l'importance cruciale de l'action collective. La stimulation et la coordination des actions nationales pour l'acquisition, la conservation et l'utilisation durable et le partage des ressources génétiques végétales et animales augmenteraient la production alimentaire et le développement agricole dans les pays de l'OCI et aideraient à lutter contre la malnutrition et la faim.
Pour atteindre ses objectifs, l'Atelier a adopté une approche multilatérale des questions de sécurité alimentaire et a proposé un certain nombre d'initiatives internationales pour préserver et faciliter la biodiversité agricole.
Compte tenu de la popularité retrouvée des instruments traditionnels de la finance islamique tels que le Wakf (dotation), l'OISA a appelé à l'établissement d'une Semences et d’un Gène Wakf en tant que fonds de dotation par des philanthropes fortunés, qui pourraient soutenir la recherche et le développement nouvelles variétés de cultures résistantes au stress et la construction d'infrastructures physiques pour la conservation et l'échange.
L'Atelier a également soumis une proposition visant à créer un comité technique composé de membres des États membres, du secteur privé et des banques nationales de gènes ou des instituts de recherche. Le Comité superviserait la mise en œuvre des plans d'action et des questions connexes, en collaboration avec le Conseil Exécutif et le Secrétariat de l'OISA.
L'OISA a salué le rôle des principaux partenaires de l'atelier, à savoir le Secrétariat général de l'OCI, COMSTECH, BIsD, ICBA, ICARDA et FAO, et a appelé les membres les plus dotés et expérimentés à partager leur expertise et leur savoir-faire au sein de la Banque de gènes sur le terrain grâce à l’instrument des Centres d’excellence sous-régionaux.
Les participants de l'Atelier ont soumis un certain nombre de suggestions telles que l'organisation de sessions de formation ou de séminaires, l'organisation de campagnes de sensibilisation, la réalisation d'enquêtes sur la biodiversité et la création de banques de gènes nationales et internationales. La réalisation des objectifs susmentionnés nécessite le renforcement du partenariat et du réseautage internationaux, le développement des capacités nationales et humaines, l'allocation de plus de ressources et de financements aux banques de gènes.
Le discours de clôture a été prononcé par S.E.M. Yerlan Baidaulet, Directeur Général de l'OISA et la Présidente de l'Atelier, EAU.
L'Atelier international sur le développement des banques nationales de gènes a été organisé dans le but d'encourager les États membres de l'OCI à utiliser des méthodes scientifiques modernes pour construire une chaîne de valeur alimentaire plus robuste et accroître la résilience des systèmes alimentaires et des cultures.